jeudi 20 septembre 2007

Exercice 0, Valérie 1, Julien 1…

Ju et Val



We just want to say two things, « Yes » and « Finger in the nose ». ^^

mardi 18 septembre 2007

Nos amis les voisins...

Ju



Présentation de cette famille peu commune vivant, tout comme, nous dans 65 mètres carrés. En gros, 3 hommes, au moins 3 femmes (peut-être plus), 2 nouveaux nés (et je crois un autre en préparation), 2 petites filles, 2 petits et 1 ou 2 grands garçons. Voila, nombreux ! Me direz vous, oui, leur famille est aussi sans-gênes que peuplée. Je m'explique, disons que nous habitons au rez-de-chaussée tout comme eux, et qu'ils ont des marmots (comme vous avez pu le lire), et bien au lieu de jouer devant chez eux ils squattent devant notre porte en jouant au foot contre le mur, ou tout simplement en prenant notre porte, nos vélos ou notre petite fenêtre de la salle de bain comme cage de but... Ils vont bien finir par nous péter la vitre parce qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère.
Ca c'est pour les enfants, maintenant aux parents, comme nous vivons dans une résidence, il y a une salle exclusivement réservée aux machines à laver et à sécher le linge. Pour utiliser cette salle, il faut la réserver et marquer notre numéro d'appartement sur une feuille devant la date et l'heure nous convenant, puis on place notre petit badge (personnel pour chaque appart) sur une grille représentant le mois, les jours et l'heure, ce qui est en soit une super idée. Vient notre tour de lavage, nous arrivons, nous mettons en marche les machines (on peut choisir la langue mais comme maintenant on est fort on les laisse en suédois :), bon d'accord il faut toujours appuyer sur le bouton jusqu'à ce que la machine se lance, mais il faut quand même le savoir ), puis on décide de rentrer à la maison le temps de lavage (on va quand même pas rester devant le tambour à regarder passer mes caleçons et ses culottes tel des vaches regardant passer le train en partance d'Aix à 6h et devant arriver a Paris sur les coups de 9h30 si aucun ennui n'est survenu sur la voie ferrée) ( c'est dur de suivre hein :-) ), et encore grave erreur, ne jamais quitter son linge des yeux tel est la dure loi de la résidence ; en effet le temps de revenir chercher notre linge, nos voisins en question (on ne les connaissait pas encore mais ça y est ils sont fichés) avaient viré notre linge pour le foutre dans le sèche-linge, mis le leur dans les machines, marqués leur numéro d'appart juste à côté du nôtre, histoire de narguer un peu le monde. Là, les boules, mais je décide de rester humble et demande courtoisement à ces mécréants dans combien de temps je dois revenir chercher ce qui serait peut-être à la sortie un tout petit tas de laine idéal pour vêtir poupées Barbie et autres Ken de la taille de pygmées. Je décide donc de revenir un peu plus tard afin de récupérer notre linge qui luttait désespérément dans le sèche-linge afin de ne pas rétrécir. 20 min plus tard, me revoilà sur les lieux du forfait, l'air est humide, je sens comme une atmosphère de déjà vu, je fonce vers le sèche linge, j'ouvre la porte et là, et là, ET LA! Notre linge était là, m'implorant du regard, n'attendant qu'une chose : qu'on le récupère avant que son bourreau ne revienne… N'écoutant que mon courage, je le saisis et repris la direction de l'appart. Arrivé dans celui-ci, nous décidâmes de regarder l'étendue des dégâts, tout va bien (ou presque car quelques-uns de mes t-shirts ont quand même un peu rétréci), ouf, quoique, il manque quelque chose, toutes les chaussettes sont par paires, le nombre de caleçons et culottes est en adéquation avec le nombre de tee-shirt, mais alors que manque t-il ? Un frisson nous parcours le dos, en un regard nous nous sommes compris, il manque LE LINGE DE COULEUR ! Hop ! On retourne sur les lieux du crime, on fouille partout, et toujours ce bruit de tambours qui s'amplifiait dans l'air en même temps que le rythme de nos battements de cœur. La sueur perlait sur nos visages, se pourrait t-il que notre linge, non cela ne se peut, pas là, non, rien dans la poubelle, ils n'ont pas osé, la tension monte. Il ne reste qu'un endroit où nous n'avons pas fouillé, ce bruit incessant qui résonne, tel le battement régulier des tambours du jugement dernier, là, cette chose qui nous nargue depuis le début : la machine à laver. Les malfaiteurs, dans leur précipitation afin de ne pas se faire prendre, avaient mis leur linge dans la deuxième machine sans se soucier de savoir si du linge s’y trouvait déjà. On attend que le programme se termine, on récupère le linge et on le met vite fait dans le sèche-linge (un autre sèche-linge en fait, un qui ne fait pas rétrécir les vêtements, une sorte de placard avec un souffle chaud à l’intérieur dans lequel on peut étendre notre linge sur des tiges… le problème de ce truc, c’est que n’importe qui peut ouvrir le placard à tout moment), puis on retourne à nos occupations… Autre erreur ! Le temps de revenir 10/20 min plus tard, notre linge était sorti du sèche linge, agonisant là, dans un bac, encore grelotant de froid, toujours humide presque trempé, alors que leur linge, désormais disparu des tambours des machines à laver, batifolait joyeusement dans le sèche linge. Ce manque de civisme et vraiment intolérable. J'en entends dans le fond qui disent : « pays étranger, ils n'ont pas du bien lire ou pas compris un truc », désolé, mais on nous a expliqué 2 fois comment cela marchait (non pas qu'on soit débiles mais parce que c'était 2 personnes différentes), c'est tout simplement eux qui se sont cru au-dessus de tout le monde.
Et pour ceux qui disent : « il y a une pointe de racisme dans ce qu’il écrit », c’est qu’ils ne me connaissent pas bien, ou pas du tout, et je leur répondrai juste que nous sommes des personnes qui veulent simplement pouvoir faire leur lessive sans devoir faire des allers-retours toutes les 5 min, pour vérifier si leur linge n’est pas en train de crever dans un coin de la pièce. En fait, c’est un gros ras le bol ! Ah ! Et autre truc : si ces personnes veulent venir laver notre linge, il n’y a pas de problèmes, ça nous évitera, désormais, de faire le pied de grue devant les machines ^^, car nos voisins ont déjà essayé de récidiver et essayerons sûrement encore.

lundi 17 septembre 2007

Exercice 1, Valérie 0.1, Julien 0


Ju



Vendredi 14 Septembre, jour de remise en question. Je m’explique, le système pédagogique Suédois est différent mais alors très différent du Français, en effet ici c’est du genre marche ou crève, mais toujours avec le sens inné de la courtoisie et la bonne humeur qui caractérise les Suédois. C’est vendredi 14 (selon moi, il aurait pu être le 13), que je me suis rendu compte que niveau anglais, et bien, je gérais grave pas du tout de la mort qui m’a tuée (ce vendredi, faut le préciser). Déroulement de la journée, levé 7h00, coup d’œil dehors, ciel ensoleillé (il fallait le faire remarquer, c’est une denrée rare ici), pas de vent, de bonne humeur, en gros rien de tel pour commencer une bonne journée. On arrive à la fac, Hej ! tout le monde (attention surtout pas de bises), chacun est heureux de savoir qu’à 16h c’est le W-E ; une journée pépère s’annonce, exercices en binôme devant les ordinateurs de 9h à 16h (autant dire tout de suite, que nos yeux, à la fin de la journée, ressemblaient à des rubis, contenant une pupille en leur centre, et fuyant le moindre rayon de soleil ; un rayon traversant un verre rempli de pétrole aurait pu nous aveugler, c’est mon coté marseillais qui parle, on ne peut jamais s’en dépêtrer de ce petit bonhomme intérieur à l’haleine de pastis). On s’installe tous dans la salle, les ordinateurs portables sont là, ils contiennent tous un sortilège élaboré, dans des temps anciens, par des gens diaboliques, qui croyaient que cela pourrait servir un jour. Ce sort puissant s’appel SPSS, mélange de formules toutes plus élaborées les unes que les autres pour ainsi former un monstre, un programme exclusivement dévoué aux statistiques. Les travaux commencent, les erreurs s’enchaînent, 10h coffee break, 12h pas vraiment le temps de manger, il faut rattraper le temps perdu ou ce sort aura raison de nous, 14h travail terminé, enfin on peut partir. ERREUR, un des sorciers maîtrisant cette sorcellerie arrive et nous convoque, (je vais essayer de vous faire une traduction succincte, c’est un langage sombre et compliqué, de plus je ne me souviens plus trop des termes précis), il nous regarde et dit : « Fleu, zguinte böh , dé fleu dé bö dé euh », qui en langage statistique veut dire : « chaque groupe a ¾ d’heure pour préparer une présentation orale à présenter devant la classe, je repasse plus tard » (je vous avez dit qu’ils étaient vils). On se retrouve donc à 8 dans une pièce, une sorte de geôle, les bougres ! ils nous empêchent le repli stratégique ; les discussions commencent, ça part dans tous les sens, résultat : 5min avant la présentation on ne sait toujours pas quoi dire. Hop, toi tu fais ça et toi ça, ok tout le monde a son texte à dire, mais les deux french eux, ils ne savent pas comment le dire… Je suis chargé d’expliquer au tableau le premier test, Val le second. Je me lance.

Le projecteur est là, première pensée, « comment on l’allume c’te merde ?? »

Première phrase : « heu, how can I switch on this euh…? »

Etudiant ami : « here » et hop, et la lumière fut.

Deuxième pensée : « c’est bien Julien, bon début, bonne entrée en matière… »

Et c’est parti !

Moi : « euh, on this euh…we can see euh… a graph »

Le prof : «Hum hum»

Moi : «we can also see different densities, the A, the B and euh… the A, oh, euh... the same»

La goutte de sueur : «Splatch»

La mouche : « Bzzzzz»

Moi : « (râclement de gorge), euh, well, here and here, we can see the same densities, that’s because, euh, in this area, there isn’t a density competition euh…»

Troisième pensée : « Merde, mais il est où ce graph ?, quel con je suis devant le faisceau lumineux»

Moi : « euh, sorry ».

La deuxième goutte de sueur qui va rejoindre son amie : «Splitch»

Le prof : « Hum»

Moi : « So, this density is, euh…, merde comment, sorry, how… »

Aide extérieur : «Blabla Blabla Blabla»

La mouche : «Bzzzz»

Le prof : « Splatch la mouche»

La mouche : «Bzzzz Bzzz Bzz Bz splock le carrelage»

Voilà, après 10min de combat acharné contre l’envie de dire « et fuck » et la pensée « je vais y arriver », je sors : « euh, I think it’s enought », pour laisser la place libre à Valérie.

En gros, même combat, mais avec un peu plus de répondant et sans la mouche, et oui, vous ne voulez quand même pas qu’elle meure 2 fois ?! La pauvre, par contre, je peux me vanter et dire que Valérie m’a piqué une phrase, et oui : « euh, I think it’s enought ».

Voilà, nous sommes rentrés, lessivés, heureux de retrouver le lit que nous avions quitté le matin même. C’était notre vendredi 14 et euh, I think it’s enought…

Pour en revenir au squatteur du jardin.

Ju

Comme vous avez pu le voir, Val vous a donné son interprétation au sujet du squatteur. Etant donné que c’est moi qui tenais le bâton afin de soulever gentiment mais tout aussi fermement le sac, pour essayer de voir la tronche de la bestiole pleine de puces, il va de soi que je donne mon petit point de vue. Déjà, je n’apprécie pas les squatteurs, le loyer étant cher, il pourrait avoir la décence de participer aux frais, de plus, j’apprécie encore moins le fait que le peu de fois où l’on a pu le voir, euh, enfin, apercevoir, celui-ci préférait nous montrer son cul que sa tête. Donc là, non, ce n’est pas possible. En plus, le bouffeur de vers n’a pas l’air futé, on se demande si, depuis hier, il ne serait pas encore dans son sac en train de faire le tour du cul (de sac je précise). Bien fait pour sa gueule, euh son cul, euh, bon bref, bien fait pour lui et toc ! Non, promis, dès que je sens une odeur de viande faisandée, j’irai voler à son secours. J A ce qui paraît, c’est bon le hérisson…Je le verrais bien accompagné de riz dans son bain de sauce aux poivres, hum j’en salive d’avance. Pour en revenir à son grognement, je l’ai plus ressenti comme un « Casse-toi connard !!!» que comme un « Mais laissez-moi tranquille bande d'humains ! » mais après, il est vrai, chacun son interprétation…

Une histoire, de guerres, de magie et de merde.


Ju

Bon commençons par le commencement, déjà, le propriétaire s’appel Ulf Ganr¤t, et je trouve vraiment que cela ressemble à un nom de personnage ( je ne dirais pas héros cela lui ferait trop d’honneur), dans un roman de science fiction dans le genre donjons et dragons.
L’histoire de Ulfi commence le jour où ces aventuriers venues d’une lointaine contrée dans laquelle les gens font des états des lieux avant de signer un contrat, où même dans cette contrée les gens savent se servir d’une passoire (mais merci Ulf, cela valait le coup de nous en expliquer le fonctionnement pendant 20min, on ne sait jamais, ces envahisseurs pouvaient venir d’un pays sous-développé dans lequel l’eau chaude n’existe pas, sait on jamais ; donc merci pour toutes ces précisions qui nous ont fait perdre un temps précieux). Cette contrés, où, oh et puis non, l’histoire débute le jour où Ulfi a perdu la princesse Djavel et sa baguette magique, qu’elle avait elle-même appelée Zepropreté, dans la plus haute tour du plus grand pays appelé Fainéantise Town. Fainéantise Town était dirigée par le grand monarque Déchargéhusse IV lui-même héritier des tristement célèbres Déche et Teurie Mounicipalle. Ce pays était composé de nombreux sujets, tels les Champs y Gnons, deux redoutables et grandes familles chargées de la destruction des textiles avoisinant les points d’eaux (comme nous pouvons le voir sur ces photos, sur lesquelles une bataille se déroule entre un rideau de douche aux prises avec ses assaillants),




Parmi les nombreux sujets, nous avons aussi Mr Urineu et Mr Transpy chargés tous deux de la chambre (photo ci-jointe).

Cependant, certains sujets avaient développés des capacités telles qu’ils pouvaient se battre sur différents terrains, ces dernières avaient été un coup de pouce divin. Nous pouvons ainsi voir sur cette photo Mr Urineu, qui après copulation avec la déesse du temps, avait mis au monde le morveux Kalkaire, qui avec son visage recouverte de croutes, restait accroché aux parois des WC.


Le petit Kalkaire avait de nombreux amis, le jeune Spermcheuveuaiotremerdes surnommé Mélange surprise, localisé pour la dernière fois prés de l’évacuation du tuyau de la baignoire
en compagnie de toute sa famille.


Grande famille n’est il pas ?
Et n’oublions surtout pas la famille Kaka Pôpeau, trônant fièrement au fond du trou.


Cependant une toute petite famille, discrète habitée dans la pharmacie, la famille Cut ongles, dont voici les images, appréciez les car elles sont rares tellement cette famille est sauvage.

La famille des poinçonneurs ayant sévi sur tous les murs,

La famille Tarzan a aussi fait une brève apparition et a laissé les lianes,

La famille Algadonfs s’étant chargée des éviers,



Certains citoyens se la jouaient personnel, nous pouvons voir sur cet arrosoir des bandits de grands chemins, l’ayant stoppé net sur le plan de travail de la cuisine (endroit logique pour un arrosoir dégueulasse)…

Ou encore Mr frotezifrotemoi qui s’est attaqué sournoisement à cette pauvre chaise,

Sans oublier Mr Crach Ah, dégoulinant fièrement le long des verres,

Toutes ces photos mettent en scène des guerres, dont le dénouement pouvait laisser des traces,

Il y a déjà 6ans de cela, le preux Ulfi arriva dans ce pays, mais le temps passa et Fainéantise Town gagna, proclamant Ulfi roi, mettant ainsi un terme à la longue lignée des Déche et Teurie Mounicipalle, cependant un petit village résisté encore et toujours à l’envahisseur, une sorte de principauté, La fourtigrille. Voici l’image de cette citadelle impénétrable par les vieux garçons, toujours aussi belle qu’à son élaboration,


Mais vint alors deux aventuriers, ne parlant pas un mot Suédois, ils vinrent bouleverser ses habitudes. Ils décidèrent, aussitôt après avoir chassé l’ours de sa caverne, de nettoyer la vermine, en décidant de monter une alliance avec la principauté Fourtigrille.
Voici les images de cette guerre acharnée, dont les deux parties savaient dés le départ que l’issue de cette rencontre se résoudrait par la mort d’un des deux camps.



Val la foudroyeuse (du regard). (Une petite pensée pour le photographe, mort peu de temps après, des suites de ses blessures, causées par un sort de haine foudroyante puissance 10, ne consommant que 10% de mana, grâce à la combinaison gants enchantés et éponge magique +80% régénération de PE toutes les secondes).


Ju l’homme tronc manchot.

Et sans oublier l’homme dos manchot unijambiste sans tète, qui fut un allié durant cette bataille. Si un jour il sautille de dos dans le coin je vous le présenterai.

Puis vint le jour, je me souviens, c’était en l’an de crasse 2007, en Septembre il me semble, où l’un des parti céda sous les coups de l’adversaire, les images parlent d’elles mêmes.






C’est ici que se termine cette folle épopée, et comme beaucoup d’autres, sur une victoire de canard, à non mince, c’est une autre histoire ça. Durant cette bataille des armes chimiques ont été utilisé et en grande quantité. L’atmosphère s’en est trouvée grandement altérée ; l’air suffoquant du début, mélange de transpiration, d’humidité, de pieds, de vieux (car n’oublions pas que Ulfi dit le Crasseux, était un vieux garçon et dans tous les sens du terme), s’en est allé, vers de lointaines contrés, qui sait, peut-être au prés de son créateur. Un jour, le paquet nauséabond reviendra sur les lieux du massacre pour en reprendre possession, mais pour l’instant, nous sommes là.

Et c’est sur cet élan de bravoure que se termine Donjon et Cochon.

Ps : La direction tient quand même à signaler que Ulfi, avant de s’incliner, avait proclamé, devant l’assemblé formée par ses sujets, que le ménage avait été fait à fond et en particulier dans les sanitaires…….

La direction ne se tient pas pour responsable des nombreuses fautes d’orthographes et grammaticales que vous auriez pu trouver. Merci.