vendredi 21 décembre 2007

Une petite chaine (Faites pas passer)

Ju

Petite chaine reçue dernièrement, et même si je ne supporte pas d’en recevoir, celle là paraissait marrante donc là voilà :

La question est fondamentale : POURQUOI ?
On n'a pas souvent l'occasion, en ces temps agités, de se poser les vraies questions.
Et pourtant...
POURQUOI tu peux avoir une pizza à ta maison plus vite qu'une ambulance ?
POURQUOI il y a un stationnement pour handicapés en face des patinoires ?
POURQUOI les gens commandent un double cheeseburger, des grosses frites et un coca...light?
POURQUOI nous achetons des saucisses à hot dog en paquet de 10 et des pains à hot dog en paquet de 8 ?
Par ailleurs,
POURQUOI Les femmes ne peuvent pas se mettre du mascara la bouche fermée?
POURQUOI le mot 'abréviation' est si long ?
POURQUOI pour arrêter Windows on doit cliquer sur Démarrer ?
POURQUOI le jus de citron est fait de saveurs artificielles et le liquide vaisselle est fait de vrais citrons ?
POURQUOI il n'y a pas de nourriture pour chat à saveur de souris ?
POURQUOI ils stérilisent l'aiguille qui sert à l'euthanasie ?
Les boîtes noires indestructibles dans les avions...
POURQUOI est-ce qu'ils ne fabriquent pas l'avion au complet dans ce matériau ?
Si voler est si sécuritaire, POURQUOI l'aéroport s'appelle le 'terminal ?
Et toujours...
POURQUOI est-ce qu'on appuie plus fort sur les touches de la télécommande quand les piles sont presque à plat ?
POURQUOI est-ce qu'on lave nos serviettes de bain ; est-ce qu'on n'est pas sensés être propres quand on s'essuie avec ?
POURQUOI les pilotes kamikazes portent-ils un casque?
Questions cruciales :
Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ?
Comment les panneaux' DÉFENSE DE MARCHER SUR LA PELOUSE ' arrivent-ils au milieu de celles-ci
Quand l'homme a découvert que la vache donnait du lait, que cherchait-il exactement à faire à ce moment-là ?
Si un mot dans le dictionnaire est mal écrit, comment s'en apercevra-t-on ?
POURQUOI ce couillon de Noé n'a-t-il pas écrasé les deux moustiques ?
Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café ?
POURQUOI les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut ?
POURQUOI 'séparés' s'écrit-il en un mot, alors que 'tous ensemble' s'écrit en deux mots séparés ?
Je veux acheter un boomerang neuf : comment puis-je me débarrasser de l'ancien ?
POURQUOI Les établissements ouverts 24 heures sur 24 ont-ils des serrures et des
verrous ?

jeudi 13 décembre 2007

Il ne faut pas raconter n’importe quoi aux enfants…

Ju


Tout commence très tôt et généralement pendant la période de noël…On vous raconte l’histoire d’un personnage qui a le pouvoir de savoir si vous avez été gentil ou pas pendant l’année et qui donne des cadeaux en conséquence ; de plus, pour étayer l’histoire, il y a les arguments de poids, il y a les expéditions spéciales photos avec le Papa Noël. Vous vous souvenez, les stands, à chaque coin de rue, dans chaque magasin, avec un père noël (d’ailleurs, il se déplace super rapidement le bonhomme, je n’ai toujours pas compris comment il faisait pour se trouver à la sortie du magasin alors qu’à peine 5 min plus tôt, il se trouvait à l’entrée avec des rennes différents, des lutins et un traineau différents…) qui de plus, reniflait souvent l’alcool (préparé par mère noël pour que son mari reste au chaud mais acheté à la station service du coin pour que cela fasse plus humain), et bien c’est là que tout commence, et voici ce qui se raconte sur les genoux du papa noël durant cette période.

Père noël : « Tu veux quoi pour noël? ».

Le petit garçon suédois : « Euh, moi je veux le super destructor 3000 que même que quand tu lui arraches les deux bras, les jambes, la tête et ben il tue tout le monde (méchants comme gentils) sur la terre en disant des gros mots, et même que lui il est pas puni quand il dit des gros mots ».

Père noël : « Ok mais est-ce que tu as été gentil ? ».

Le petit garçon suédois : « Oui, même qu’aujourd’hui j’ai même pas tiré les cheveux de ma sœur ».

Père noël : « Bien, c’est bien, bon maintenant retourne voir tes parents (tu me saoules) ».

La bouteille : « Plop ».

Père noël : « Gloup, bon allez faites rentrer un des ces mioches ».

Et les gloups s’enchaînent ainsi que les mioches…puis ;

Père noël : « Yops et toi qu’est ce que c’est que tu veux pour noyelle ? »

Un des gnomes : « Moi pas grand-chose, juste la lumière du jour, ou un peu de soleil, je peux avoir ça pour noël, hein s’il te plait ? Mes parents sont déprimés, ils jouent au foot avec le chien pour passer le temps, ma sœur a fugué, à la nage, pour rejoindre les Etats-Unis, un avion s’est écrasé dans notre jardin et les restes d’un passager pendent encore à ma fenêtre. Notre maison est séparée en deux suite aux travaux de rénovations de la chaussée et la déviation qui en a découlé ; le volcan qui est rentré en éruption sous mon lit a provoqué la mort prématurée du chat qui dormait dessous et pour finir une meute de tigre, affamés, échappés, d’un zoo, a trouvé bon de prendre mon petit frère comme casse-croûte, pour la pause déjeuner avant de repartir en cavale ; mais heureusement ils nous ont laissé les dents afin de pouvoir l’identifier. Mais j’ai bien travaillé à l’école et j’ai été gentil toute l’année. Alors, je peux avoir un peu de soleil ? ».

Père noël (enfin ce qu’il en reste) : « Oh, mais qu’est ce que c’est pour qui qu’tu m’as pris toi ? Chuis pas Dieu, en plus chuis même pas le père noyelle donc arrête de chialer le morveux…Allez dégage ! ».

Voilà, comment un mioche perd à la fois son innocence, ses croyances, son chat (suite à l’écroulement du toit de la maison après un tremblement de terre, un courant d’air s’est immiscé dans la maison et a emporté les cendres du matou), son chien (mort après un poteau rentrant), sa sœur (mangée par les planctons après avoir heurté à tour de rôle un jet ski, un yacht, un pétrolier et fini entre les hélices du Titanic, encore en marche pour l’occasion), ses parents (morts de manière suspecte mais encore non identifiée (en effet n’ayant plus de chien à portée, ils ont décidé de jouer chacun leur tour avec la tête l’autre)), le petit frère (on sait pourquoi, d’ailleurs, d’après le légiste, il était encore conscient lorsque les tigres ont entamé la moitié du buste après avoir mangé les jambes, bras, oreilles et le sandwich préparé par sa maman, mais bizarrement, ils n’ont pas touché à la canette de coca, ils n’avaient peut-être pas soif après un tel repas).

Depuis ce petit a bien grandi, on l’a d’ailleurs retrouvé juste après qu’il ait finit son quart en tant que père noël au rayon layette de la grande surface du coin. Il avait la tête peinte en ballon de foot, un baladeur sur les oreilles passant en boucle la chanson de Titanic, les pieds, attachés à un bateau filant vers l’ouest, les bras, à une meute de tigres courant vers l’est, le tout au dessus d’un volcan s’apprêtant à rentrer en éruption, après avoir mangé un sandwich et bu une canette de coca. Voilà, j’ai écrit ceci pour montrer aux yeux de tout le monde à quel point le père noël est un mythe diabolique.

Cette histoire est tirée de faits pas réels, d’ailleurs père noël si tu me lis, je n’ai rien contre toi, et je souhaiterais avoir le méga super Bitoniodelamaurkitu et la panoplie GI Joe, j’ai été gentil cette année. Ah, et est ce que tu pourrais aussi penser à ramener du soleil dans mes souliers s’il te plait ? On en à plus ici. Merci.

jeudi 6 décembre 2007

Teckto(ki)nick

Ju

Définition : Aucune, ce n’est pas une danse, ce n’est pas de la chorégraphie, ce n’est pas beau à voir et ça emmerde les gens autour.

Rectification de la précédente définition : ce n’est rien de définissable.

Ami, tu te promènes dans la rue, tu marches tranquillement, puis une musique vient agresser tes oreilles déjà polluées par le son des voitures, klaxons, chiares (qui tu reviendras trucider un autre jour), le chien de la voisine qui aboie (aboiement que tu prends plus pour un rire moqueur qu’une mise en garde, étant donné que cela fait déjà 100 mètres que tu marches avec un petit passager clandestin planqué furtivement sous la semelle de ta chaussure, et qui ne peut s’empêcher de perturber ton équilibre et faire splouitchk à chaque fois que tu poses le pied. Mais tu souris à la voisine, en te disant que tu auras une journée bien remplie lorsque tu repasseras dans le coin…), puis là apparaît, un truc, d’apparence humaine, enfin un pantin, euh, un truc quoi, de sexe non identifié ; quoi que les recherches dans ce domaine ont beaucoup évolué, en effet selon les premiers résultats, les filles se différencieraient du lot en mettant en avant leur féminité et les garçons, se démarquent en mettant encore plus en avant leur coté Lolita par rapport aux filles. Je sais, c’est un petit travail mental à effectuer pour les reconnaître, mais on s’y fait vite, je vais même vous donner mon moyen mémo-technique, ceux qui ressemblent à Madonna, c’est les gars. Même s’il est difficile pour nous de les différencier, ces tecktotrucs se reconnaissent grâce à leur surnom, euh pardon pseudo, mais que suis-je nul, par leur « blaze » (excusez moi). En effet, il est coutume de se trouver un « blaze » lorsqu’on veut intégrer une équipe, une bande, pardon, une « team ». Voici d’ailleurs quelques « blazes » : Valteckrie, Piouteckpiou, Tecktomoune, Jut’nick et Spout’nick (virés pour blazes incorrects), puis viennent Teckfrite, Teckgintonick, Teckfrappe et sans oublier Biblioteck (lui, il est tombé dans un livre lorsqu’il était petit). Tout ce petit monde faisant parties de la « team » Ostral’Ô’piteck. Toutes les « teams » se regroupent régulièrement pour faire des concours interclubs, pardon des « battles team » dans lesquels les participants bougent dans tous les sens à la façon de pantins guidés par un Geppeto complètement saoul. Un chercheur, qui se fait d’ailleurs passer pour un grand tecktotruc (afin d’intégrer une « team ») nous a fait cette vidéo afin de mieux comprendre ce petit peuple étrange.



Comme vous pouvez le voir sur cette vidéo, la gestuelle de la tecktonick s’inspire de la vie quotidienne, il suffit juste d’enchaîner les mouvements très rapidement. Voyons les inconvénients maintenant, outre le fait de passer pour un con fini, la tecktonick te coupe de tes amis, de tes parents, bref de tout le monde. Vient ensuite le look, il faut absolument, pour les garçons, montrer sa part de féminité, il va donc de soit que le rose est à la mode. Le top de la fashion attitude est d’avoir un pantalon blanc à rayures roses, un pull d’un designer indépendant (mais ils s’en foutent, à partir du moment qu’il coute cher…), ou un marcel avec marqué Teck en rose fluo évidement, après rien de plus simple, une paire de chaussettes à rayures remontées jusqu’à la cuisse, des mitaines et une ceinture qui fait défiler « j’kiffe grave la teck, c’est tout t’ma vie ». Maintenant, le plus important, la coiffure, cheveux longs et lisses à l’arrière, relevé sur le dessus pour faire une crête (attention, la crête n’est pas conventionnelle !! au lieu d’être d’avant en arrière elle est de gauche à droite ou de droite à gauche suivant les superstitieux…) permettant ainsi une meilleur prise au vent et donc une meilleur stabilité pour exercer l’art du « j’fais un peu n’imp. avec mes bras et mes pieds », sans oublier une frange venant tout droit d’un top model mondialement connu, Playmobil. Passons aux avantages, euh, bon, ah oui, non en fait non, mis à part le fait que c’est une technique qui demande beaucoup de place et donc, permet à celui qui la pratique d’avoir en moyenne 2 mètres carrés en boîte du nuit rien que pour lui (et ceci sans compter les 2 autres kilomètres, qui ne sont autres que la distance minimum nécessaire séparant un être normalement constitué à un être atteint de tecktonick). Voila pour ce qui est du petit monde de la tecktonick, un jour peut-être, non parlerons du petit monde du métal avec son head-bang légendaire et sa bière…

lundi 26 novembre 2007

Une logique à toute épreuve.

Ju

Bon on ne peut pas dire que la France est un pays très logique mais il faut avouer que certains autres ont un potentiel à ne pas négliger. Prenons la suède (tirée au sort parmi de nombreux pays, ce qui signifie donc que mes choix ne sont pas du tout mais alors carrément pas influencés par le fait que nous y vivons en ce moment ^^).

En premier exemple nous pouvons donc citer les parkings souterrains… En effet, il faut avouer qu’il est assez dur de rester devant des grillages de sécurités, clos, derrière lesquels se trouve la voiture (ayant servi à parcourir une trentaine de kilomètres, distance séparant notre maison de celle de notre amie), durant une averse puis ensuite les premiers flocons de la saison, à 3h00 du matin, déguisés et ceux dans une ville qui nous est totalement inconnue et pour couronner le tout aussi grande que Marseille. Voilà, ça, c’était le résumé de la soirée, il nous a fallu 2 à 3 semaines pour s’en remettre et coucher cela sur papier. La soirée commence plutôt bien, on arrive en ville, en voiture, on galère pour trouver un parking souterrain, on trouve finalement une place et comme dans tous parkings souterrains, on va payer à l’horodateur jusqu’à 3h30 du matin. On sort tout joyeux de la voiture bien chaude pour se retrouver à l’extérieur par moins 1 degrés. Nous arrivons donc chez l’amie en question, après avoir essuyé une averse, digne du film « Pluie d’enfer », et perdu la première phalange de chaque doigt. Pour ce qui est de la partie « dans l’appartement », n’étant pas très bavard je ne dirai pas grand-chose, à part, bonne ambiance (beaucoup de personnes parlaient suédois malheureusement), bonne bouffe mais le plus important, bien au chaud ! On sort, averse, à croire qu’elle nous attendait devant la porte, direction le parking souterrain, et là, à mi-chemin entre le parking et l’appartement, les premiers flocons se mettent à tomber (autant dire qu’à ce moment là, le gèle en avait fini avec les phalanges et la main et s’attaquait désormais à l’avant-bras). Nous arrivons donc devant le parking (après avoir dû, à plusieurs reprises, rediriger Val, qui pensait plus à gouter la neige, bouche ouverte dirigée vers le ciel, qu’à trouver le parking) et là, (c’est le drame, je vous ai entendu penser et c’est pour ça que je vous ai devancés ^^) portes closes. Une dame approche, hop, attaque, questions, etc. etc., enfin tous les trucs qu’on fait lorsqu’on ne veut pas passer la nuit devant un grillage, sous la neige, à attendre qu’une personne possédant la clé daigne se montrer. Et là, elle nous répond, ben c’est écrit là, en suédois, que ce parking ferme à partir de 20h et n’ouvrira que demain à 9h. A ben, sommes nous cons… Ok, c’était écrit là, et en suédois en plus, mais comment avons-nous fait pour ne pas s’en rendre compte !!! Nous qui comprenons le suédois comme si c’était notre langue natale, ce qui expliquerait, d’ailleurs, pourquoi nous l’avons abordée en lui parlant en anglais, en lui expliquant que nous étions français, et que nous ne comprenions rien aux langues nordiques. Non, mais, je me demande encore comment nous avons pu faire pour passer à coté de cela ! En fait, il s’avérerait, que nous sommes tombés dans LA ville où tous les parkings ferment la nuit entre 20h et 9h, un seul mot, pratique ! Bon la suite, toute simple, retour sur Lund avec le dernier bus, et retour 4h plus tard devant le parking afin de récupérer la voiture.

Deuxième exemple, encore en relation avec la voiture… En effet, nous avons eu et avons encore quelques soucis avec la batterie. Bon le premier problème, a été facilement résolu car nous avons directement acheté une nouvelle batterie (100euros, et oui, ici la voiture étant un moyen de locomotion aussi rare qu’un solex à Aix, tous les prix en relation avec le domaine automobile sont multipliés par 2 voire plus, suivant le matériel désiré). Mais maintenant, nous en avons un nouveau, à savoir, sur une Laguna, après une semaine et demie de non utilisation, la batterie a la fâcheuse tendance à être vide, ce qui est notre cas à l’heure actuelle. Pas de problème, nous retournons, à vélo, au garage, dans lequel nous avons acheté la dite batterie, pour leur expliquer notre cas. La réponse ne s’est pas faite attendre :

Le vendeur : « Pas de problème, on vous la remplace, mais pour cela vous devez nous amener la voiture ici, pour que nous puissions faire quelques recherches, afin de savoir si le problème vient de la voiture, ou de la batterie, auquel cas, nous vous la changerions dans les plus brefs délais ».

Nous : « Cool, merci. Juste une question, pour amener la voiture ici nous avons besoin de la mettre en marche pas vrai ?! ».

Le vendeur : « Oui ».

Nous : « Bon pour cela nous avons donc besoin d’une batterie en état de marche non ?! Ce que nous n’avons pas, ce qui expliquerait peut-être le fait (mais la je ne suis pas sûr) que nous sommes venus vous voir en vélo, par le froid qu’il fait dehors et pas en voiture ».

Le vendeur (ils ont toujours une répartie à toute épreuve) : « En effet, mais vous pouvez appeler ces personnes qui se chargeront du transport jusqu’ici, et cela ne vous coutera que 150 euros ».

Nous : « Ah, ok ».

Nous (intérieurement) : « Bien sûr, comme ça en plus de devoir payer la main d’œuvre, le temps passé sur la voiture, etc.etc, tout ça pour un contrôle, de la voiture dans laquelle vous ne trouverez rien d’anormal, on devra en plus filer de la thune à tes collègues qui nous aurons amené la voiture ».

Le vendeur : « Je pense que c’est la meilleure solution à votre problème ; et ainsi nous pourrons changer votre batterie ».

Nous : « Ok, et bien nous allons les appeler dès que nous serons rentrés à la maison alors… ».

Nous (intérieurement) : « Oh, mais c’est marqué « vache à lait » sur notre front ? Tu ne crois quand même pas que nous allons rentrer dans ta combine tout de même ?! ».

Sortis de là nous sommes allés dans un magasin afin d’acheter un chargeur pour batterie…

Il faut avouer, que la logique ici est assez impressionnante par moment, mais on peut citer aussi de bons moments de logique française, comme par exemple les places pour handicapés (lorsqu’il y en a) dans les bus français. En effet lorsqu’elles sont présentes, elles se trouvent souvent à un niveau plus élevé que les places non réservées. C’est évident voyons, il est plus facile pour une personne enceinte ou handicapée moteur, de monter une marche, que pour une personne sans difficultés de déplacement, qui a juste à poser son postérieur sur les places faciles d’accès et donc sans marches. Ne riez pas j’ai déjà vu ça dans certains bus…

Autre exemple, la sécurité sociale, quelle formidable invention ! Tous les ans on nous rabâche qu’il y a un trou dans les caisses, un trou qui tous les ans est plus grand que l’année précédente… Tu m’étonnes, lorsqu’on rembourse même les médicaments qui empêchent de péter de travers… Alors que cet argent pourrait servir pour des personnes qui en ont réellement besoin, pour des maladies rares (certaines n’étant pas prises en charge par la sécu). C’est pour ce genre d’exemple que la France possède un bon potentiel niveau logique pourrie, bon il y a aussi les USA, mais bon ce n’est pas sur un blog qu’on va refaire le monde.

Voilà, tout ça pour râler, je m’excuse, le manque de soleil se fait sérieusement ressentir ici, ce qui ne rend pas forcément les gens optimistes ; surtout lorsqu’on sait que la Suède est le pays Européen où l’on enregistre le plus fort taux de suicides par an. C’est fou comme le soleil nous est indispensable tout de même… On peut se rassurer en disant qu’avec la pollution la planète va se réchauffer et que les rayons du soleil auront plus de facilités à atteindre la surface de la terre dû au trou dans la couche d’ozone qui s’agrandit. Excès de soleil, plein de vitamine D, youhou super, c'est gratifiant de savoir que nos descendants mourront dans la joie et la bonne humeur grâce à un excès de vitamine D.

dimanche 25 novembre 2007

Pour ceux qui n'ont que ça à faire....

Ju

Voilà, en me baladant sur le net, j'ai trouvé quelques coordonnées que l'ont peut rentrer dans google earth pour découvrir certains paysages, bâtiments, certaines personnes (surprise ^^), assez particuliers, à vous de voir...

37°25'20.41"N 122° 5'6.00"W
50°12'47.26"N 8°52'7.31"E
69° 3'7.72"N 41° 8'29.66"W
39°49'21.77"N 3°28'44.50"W
37°24'1.66"N 116°51'58.85"W
37°37'38.49"N 116°50'26.44"W
53°32'18.35"N 1°20'44.17"W
52° 4'43.34"N 4°19'58.12"E
52°30'31.46"N 13°20'6.90"E
53°31'54.33"N 1°21'24.93"W
45° 7'25.87"N 123° 6'48.97"W
32°40'33.83"N 117° 9'28.36"E
35° 9'18.21"N 129° 8'51.37"E
52°20'10.98"N 0°11'43.17"W
50° 0'38.19"N 110° 6'48.31"W
25°57'0.25"N 97° 8'50.29"W
19°56'56.86"S 69°38'1.81"W
44°40'52.79"N 10°19'6.39"E
18°20'39.01"N 66°45'8.79"W
33°51'13.07"S 151°13'59.47"E

samedi 24 novembre 2007

On n'est pas à New York mais...

Val

...ils sont en train de mettre une patinoire sur la grande place de la ville !!! Une patinoire !!! Héhé ! Moi qui pensait que le patinage en plein air, c'était que dans les films américains se déroulant à New York... :) Et puis, ils mettent aussi le décor qui va avec tout autour, l'énoooorme sapin, les lumières tout ça... J'adore ce pays ! ^^

samedi 10 novembre 2007

Il neige !!!

Val

Je crois que tout est dans le titre ! :)
En tout cas, c'est super beau, et vraiment dépaysant pour quelqu'un qui a toujours vécu dans le sud de la France où il neige 2 cm une fois tous les 5 ans...
Et puis, il fait super froid aussi (va vraiment falloir que je m'achète un anorak moi ! ).

La physiologie, c'est le mal.

Val

Il y a une semaine maintenant, nous avons commencé notre deuxième matière (après avoir brillamment achevé la première avec mention bien et tout et tout, oui oui, on sait, merci ! :)) : plant physiology. Au début, je me disais : "bah, ça va pas être si terrible, on a aucun cours, juste des projets, et un exam final, mais sur quoi l'exam si pas de cours ?".

Entre-temps, moi, bonne élève que je suis (on rigole pas !), m'en vais acheter le livre qu'il faut pour le cours et les séminaires. Entre le prix et le contenu, le moralomètre est vite descendu à 0. Quoique le prof nous a sorti au premier cours : "sinon, pour ce cours, vous aurez besoin de ce livre qui ne coûte que 90€, et à part ça, vous n'aurez plus rien à acheter, donc je pense que ce cours vaut quand même le coup !" ; oui d'accord ! pfff...

Donc, premier cours, introduction à un peu tout et aux projets... Dans la section "un peu tout", on a appris qu'en fait l'exam c'est sur le livre, et qu'il faut qu'on apprenne tout bêtement "le livre" (ben voyons, c'est pas comme si c'était IMPOSSIBLEUH !), et dans la section "projets", je ne peux malheureusement pas vous faire de résumé parce qu'avec Julien, on pense qu'à ce moment-là, le prof s'est mis en mode chinois... il s'est mis à prononcer des mots bizarres qui ressemblaient un peu à "fossforilassion, dède mutantsse, etc...", des truc comme ça...

En conclusion, c'est mal parti... Avec Julien, on comprend pas grand chose (pour pas dire rien !), en plus, c'est difficile de se motiver à travailler 2x plus pour une matière qui ne nous intéresse pas du tout. Et puis, sur une classe de 12, il semble que l'on ne soit que 3 ou 4 à faire de la "biologie verte" (+ tournée vers l'écologie). Tous les autres sont dans la "biologie blanche" (trucs moléculaires et labo)et ont l'air bien plus avancés que nous... (en même temps, c'est leur 4° ou 5° année à tous, donc on a une excuse !) donc voilà, ça va être dur dur, mais on y croit on y croit !!! ^^

lundi 29 octobre 2007

...

Val

Y'a Moumoune en Suède ! avec nous ! héhé !!!
*happy*

mardi 16 octobre 2007

Tivoli !!!

Val



Et oui, vous ne rêvez pas, je me suis enfin motivée pour réecrire... c'est que, vous comprenez, je suis quelqu'un d'overbookée ! mouahaha... Hum, bref, je vais vous raconter dans ce billet ma journée de samedi dernier, qui était vraiment super : j'ai fait du manège !!! rhaaa !!!

Tout d'abord, les personnages : Annika, la suisse spécialiste de la fondue, Sarah, la néo-zélandaise totalement tarée (et encore, c'est pas le mot ! d'ailleurs Moumoune, niveau élégance, elle me tue faut que tu voies ça !), Pernilla, l'adorable suédoise, Emma, la double personnalité suédoise elle aussi, et moi-même, euh...moi quoi !

Samedi 14h, gare de Lund, direction le Danemark, plus précisement direction le parc d'attractions Tivoli, yeah ! Grâce à Emma, nous avions toutes les 5 des entrées gratuites et le bracelet "multipass" pour pouvoir faire toutes les attractions gratuitement aussi (merci la maman d'Emma-qui-travaille-au-parc-et-qui-a-eu-des-billets-gratuits-à-l'occasion-de-l'ouverture-de-la-saison-d'Halloween)... Mais même avec ça, et aussi le fait qu'il aurait pu être escorté de 5 magnifiques jeunes filles, Julien n'a pas voulu venir, incroyable n'est-ce pas ? ^^

Donc, après un voyage d'1h environ, nous voilà au Danemark... Passage rapide dans un bureau de change pour avoir quelques sousous (et oui ! sans ça, pas de Barbe-à-papa), et nous voilà dans le parc !

Magnifique parc, assez immense pour un parc implanté en plein milieu de Copenhague à côté de la gare... d'ailleurs, quand on était à l'intérieur, ça faisait bizarre de penser qu'on était en ville car tout le parc était décoré façon Halloween (j'ai jamais vu autant de citrouilles de toute ma vie !!!), c'était assez dépaysant... mais vraiment super joli !

Donc voilà, de 15h à 23h, attractions non-stop ! Je crois qu'on a vraiment fait le maximum de trucs que l'on pouvait faire, même les attractions pour les petits ! Mention spéciale à 3 attractions (Teffie, c'est pas à la fête forraine d'Aix qu'on en trouve des comme ça!) :
- la chute libre de 70m de haut où j'ai failli ressortir avec une fracture des os de la main (merci Sarah), vue magnifique de tout Copenhague vu d'en haut, mais seulement 5 secondes pour l'apprécier avant de tomber ! ^^,
- the star flyer : une des attractions préférées de mon beau-papa, je crois qu'il aurait aimé faire celle-là ! c'est l'attraction où vous êtes sur une tout petite chaise tenue par 4 chaînes et où vous tournez... habituellement, c'est le genre de manège pépère à la "grande roue"… mais pas celui-là ! 65m de haut ! assez terrifiant quand on voit que l'on est si haut et pas du tout arnaché (juste une petite barre en fer au dessus des genoux même pas verouillée, et les 4 chaînes reliées à 1 petit crochet en fer relié lui-même à l'armature…mais bon, avec un peu de self-persuasion, on arrive à se détendre, et à vraiment apprécier la vue cette fois (enfin bof pour nous, parcequ'on a eu la bonne idée de faire cette attraction à 22h, qu'il devait déjà faire 3-4°C, et qu'on était vraiment gélées là-haut !),
- et enfin "the demon" ou "the dragon" je sais plus (parce que y'à les 2) : grosse montagne russe comme on les aime : grosses descentes, loopings, vrilles, et le +, les pieds dans le vide, sans conteste celle que j'ai vraiment préféré (niveau rigolade en fait, parceque niveau sensation, y'a mieux quand même !).

Vers minuit, arrivée à Lund… j'essaie d'appeler Julien (parcequ'en gentleman et en amoureux qu'il est, il veut à tout prix venir me chercher à la gare plutôt que je prenne le bus la nuit toute seule, c'est mignon hein ?!) une bonne dizaine de fois…marche pas… Hum, moi pas peur, moi courageuse, moi rentrer en bus… Moi m'inquièter quand même pour le Julien parce que moi trouver ça bizarre qu'il n'ait pas allumé son portable alors qu'il savait que je devais l'appeler…Hum…

J'arrive à la maison, Julien est devant l'ordi, zen…Hum… Moi : "Pk t'as éteint ton portable ?", Lui : "Mais je l'ai pas éteint ! Regarde"… Hum, bougre, il dit la vérité… Moi : "Mais j'arrive pas à t'appeler-euh ! Je vais réessayer"…
Après avoir essayé dans les 2 sens (Moi vers Lui, Lui vers Moi), il s'est avéré qu'il pouvait m'appeler mais moi pas… Bizarre… C'est quoi le bug ?!

Enfin voilà, l'une de nos aventures à Lund (j'ai relu, et c'est vraiment pas passionnant ! Désolée, j'ai vraiment pas d'inspiration en ce moment ! Mais faut que je poste, sinon Moumoune m'engueule-euh !). Et oui, tu vas encore passer pour un tyran !

dimanche 14 octobre 2007

Juste pour le plaisir des yeux

Juste avant une lecture ennuyeuse rien de tel qu'un petit entraînement des yeux...Il faut juste regarder et faire balader son regard doucement.


Les détritus du Web

Ju

D’abord, je crois qu’une définition s’impose, qu’est-ce qu’une chaîne ? C’est tout simplement un petit mail anodin qui te fait d’abord croire que tu as des amis, puis qui te fait regretter d’en avoir. Une chaine est une sorte de condensé de connerie humaine (pour les 99999/100000 qu’on reçoit, je dis ça parce que sinon certains vont m’arracher les yeux, les doigts, la langue, et la tête Alouette…) Donc pour ceux là je dis, mais non ne vous inquiétez pas, c’est bien 1/100000, c’est plus que la chance de gagner au loto, perdez pas espoir. Ce que j’apprécie le plus dans les chaines, c’est déjà, que ça parle de truc complètement ahurissant, la dernière que j’ai eu, parlait d’un virus flamme olympique, ok, qui l’a allumé ? A quand le virus Roland Garros qui fait ricocher vos données de part et d’autre d’un filet virtuel pour enfin mettre vos précieux document Out, matérialisé par un bug total de l’ordinateur provoqué par le cyber arbitre ? Et puis surtout j’adore me faire traiter de gros con fini, d’égoïste, et j’en passe et des meilleures, si je ne renvoie pas ce mail. Je dirais simplement, qu’il en faut des cons, des égoïstes, etc, et je veux bien en être, mais arrêtez de polluer nos boites mails avec vos déchets virtuels. De plus, je veux bien croire que selon la théorie du chaos, un battement d’aile de papillon au japon puisse provoquer une tornade à New-York (après, chacun sa version. D’ailleurs toutes personnes voulant mettre un commentaire devra donner une version sous peine de voir son message effacé, non je rigole mais ce serait tout de même sympa. Merci à vous), mais ce n’est pas en envoyant 30 chaînes à des gens qui n’ont rien demandé, que cela empêchera ce phénomène ou encore que la terre arrêtera de tourner, par contre cela pourrait bien vous attirer les foudres de ceux qui reçoivent votre petit colis, et là, ce n’est pas en envoyant des chaînes du genre « mon amitié perdue, aidez moi à la retrouver en envoyant 30 fois ce mail à ceux avec qui vous voulez reprendre contact » que ça pourra s’arranger. Comme dirait le grand philosophe, rejeté par ses pairs et très peu connu du grand public, Mr Focker Bernie (dans un des ses films, dont je tairai le nom ici pour ne pas attirer les foudres des détenteurs des droits sur le nom du film), (là je reprends mon souffle), je cite : C’est prendre des vessies pour des lanternes.

D’autres chaines parlent de gagner de l’argent par millions, que dis-je pas billions, wouahou, il est bien bête le gars qui à vendu sa poule aux œufs d’or. Et comme j’adore cette petite phrase pour conclure le mail pathétique, « Si si, ça marche et pour les incrédules voici les preuves en images…», et là on voit une petite image en bas de la page, qui trône fièrement, et montrant une succession de chiffres, qu’on distingue à peine d’ailleurs. Je ne dirais qu’une chose, puéril, d’ailleurs moi je suis riche, si si, je vous assure, d’ailleurs pour les incrédules j’ai la preuve en image.

Au moins là les chiffres sont visibles et le nom aussi ^^, surtout le nom. Voilà, 5 min sur le net pour trouver un relevé de compte, 5 min sur Paint et je suis millionnaire… Rah si tout était si simple. Voilà, j’attends vos commentaires, je pense d’ailleurs que j’aurais le droit aux "pour ou contre" les chaines, j'en salive d'avance...

dimanche 7 octobre 2007

A nos fans…^^

Nous savons que nous vous manquons, mais le service est momentanément en dérangement pour cause d’examens (et oui tout le monde ne peut pas se permettre de surfer de blog en blog ^^), il faut bien que certains travaillent. Nous vous demanderons donc d’être encore un peu patient, si ce n’est le cas on vous dira simplement tant pis pour vous. Merci de votre compréhension.

La direction.

jeudi 20 septembre 2007

Exercice 0, Valérie 1, Julien 1…

Ju et Val



We just want to say two things, « Yes » and « Finger in the nose ». ^^

mardi 18 septembre 2007

Nos amis les voisins...

Ju



Présentation de cette famille peu commune vivant, tout comme, nous dans 65 mètres carrés. En gros, 3 hommes, au moins 3 femmes (peut-être plus), 2 nouveaux nés (et je crois un autre en préparation), 2 petites filles, 2 petits et 1 ou 2 grands garçons. Voila, nombreux ! Me direz vous, oui, leur famille est aussi sans-gênes que peuplée. Je m'explique, disons que nous habitons au rez-de-chaussée tout comme eux, et qu'ils ont des marmots (comme vous avez pu le lire), et bien au lieu de jouer devant chez eux ils squattent devant notre porte en jouant au foot contre le mur, ou tout simplement en prenant notre porte, nos vélos ou notre petite fenêtre de la salle de bain comme cage de but... Ils vont bien finir par nous péter la vitre parce qu'ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère.
Ca c'est pour les enfants, maintenant aux parents, comme nous vivons dans une résidence, il y a une salle exclusivement réservée aux machines à laver et à sécher le linge. Pour utiliser cette salle, il faut la réserver et marquer notre numéro d'appartement sur une feuille devant la date et l'heure nous convenant, puis on place notre petit badge (personnel pour chaque appart) sur une grille représentant le mois, les jours et l'heure, ce qui est en soit une super idée. Vient notre tour de lavage, nous arrivons, nous mettons en marche les machines (on peut choisir la langue mais comme maintenant on est fort on les laisse en suédois :), bon d'accord il faut toujours appuyer sur le bouton jusqu'à ce que la machine se lance, mais il faut quand même le savoir ), puis on décide de rentrer à la maison le temps de lavage (on va quand même pas rester devant le tambour à regarder passer mes caleçons et ses culottes tel des vaches regardant passer le train en partance d'Aix à 6h et devant arriver a Paris sur les coups de 9h30 si aucun ennui n'est survenu sur la voie ferrée) ( c'est dur de suivre hein :-) ), et encore grave erreur, ne jamais quitter son linge des yeux tel est la dure loi de la résidence ; en effet le temps de revenir chercher notre linge, nos voisins en question (on ne les connaissait pas encore mais ça y est ils sont fichés) avaient viré notre linge pour le foutre dans le sèche-linge, mis le leur dans les machines, marqués leur numéro d'appart juste à côté du nôtre, histoire de narguer un peu le monde. Là, les boules, mais je décide de rester humble et demande courtoisement à ces mécréants dans combien de temps je dois revenir chercher ce qui serait peut-être à la sortie un tout petit tas de laine idéal pour vêtir poupées Barbie et autres Ken de la taille de pygmées. Je décide donc de revenir un peu plus tard afin de récupérer notre linge qui luttait désespérément dans le sèche-linge afin de ne pas rétrécir. 20 min plus tard, me revoilà sur les lieux du forfait, l'air est humide, je sens comme une atmosphère de déjà vu, je fonce vers le sèche linge, j'ouvre la porte et là, et là, ET LA! Notre linge était là, m'implorant du regard, n'attendant qu'une chose : qu'on le récupère avant que son bourreau ne revienne… N'écoutant que mon courage, je le saisis et repris la direction de l'appart. Arrivé dans celui-ci, nous décidâmes de regarder l'étendue des dégâts, tout va bien (ou presque car quelques-uns de mes t-shirts ont quand même un peu rétréci), ouf, quoique, il manque quelque chose, toutes les chaussettes sont par paires, le nombre de caleçons et culottes est en adéquation avec le nombre de tee-shirt, mais alors que manque t-il ? Un frisson nous parcours le dos, en un regard nous nous sommes compris, il manque LE LINGE DE COULEUR ! Hop ! On retourne sur les lieux du crime, on fouille partout, et toujours ce bruit de tambours qui s'amplifiait dans l'air en même temps que le rythme de nos battements de cœur. La sueur perlait sur nos visages, se pourrait t-il que notre linge, non cela ne se peut, pas là, non, rien dans la poubelle, ils n'ont pas osé, la tension monte. Il ne reste qu'un endroit où nous n'avons pas fouillé, ce bruit incessant qui résonne, tel le battement régulier des tambours du jugement dernier, là, cette chose qui nous nargue depuis le début : la machine à laver. Les malfaiteurs, dans leur précipitation afin de ne pas se faire prendre, avaient mis leur linge dans la deuxième machine sans se soucier de savoir si du linge s’y trouvait déjà. On attend que le programme se termine, on récupère le linge et on le met vite fait dans le sèche-linge (un autre sèche-linge en fait, un qui ne fait pas rétrécir les vêtements, une sorte de placard avec un souffle chaud à l’intérieur dans lequel on peut étendre notre linge sur des tiges… le problème de ce truc, c’est que n’importe qui peut ouvrir le placard à tout moment), puis on retourne à nos occupations… Autre erreur ! Le temps de revenir 10/20 min plus tard, notre linge était sorti du sèche linge, agonisant là, dans un bac, encore grelotant de froid, toujours humide presque trempé, alors que leur linge, désormais disparu des tambours des machines à laver, batifolait joyeusement dans le sèche linge. Ce manque de civisme et vraiment intolérable. J'en entends dans le fond qui disent : « pays étranger, ils n'ont pas du bien lire ou pas compris un truc », désolé, mais on nous a expliqué 2 fois comment cela marchait (non pas qu'on soit débiles mais parce que c'était 2 personnes différentes), c'est tout simplement eux qui se sont cru au-dessus de tout le monde.
Et pour ceux qui disent : « il y a une pointe de racisme dans ce qu’il écrit », c’est qu’ils ne me connaissent pas bien, ou pas du tout, et je leur répondrai juste que nous sommes des personnes qui veulent simplement pouvoir faire leur lessive sans devoir faire des allers-retours toutes les 5 min, pour vérifier si leur linge n’est pas en train de crever dans un coin de la pièce. En fait, c’est un gros ras le bol ! Ah ! Et autre truc : si ces personnes veulent venir laver notre linge, il n’y a pas de problèmes, ça nous évitera, désormais, de faire le pied de grue devant les machines ^^, car nos voisins ont déjà essayé de récidiver et essayerons sûrement encore.

lundi 17 septembre 2007

Exercice 1, Valérie 0.1, Julien 0


Ju



Vendredi 14 Septembre, jour de remise en question. Je m’explique, le système pédagogique Suédois est différent mais alors très différent du Français, en effet ici c’est du genre marche ou crève, mais toujours avec le sens inné de la courtoisie et la bonne humeur qui caractérise les Suédois. C’est vendredi 14 (selon moi, il aurait pu être le 13), que je me suis rendu compte que niveau anglais, et bien, je gérais grave pas du tout de la mort qui m’a tuée (ce vendredi, faut le préciser). Déroulement de la journée, levé 7h00, coup d’œil dehors, ciel ensoleillé (il fallait le faire remarquer, c’est une denrée rare ici), pas de vent, de bonne humeur, en gros rien de tel pour commencer une bonne journée. On arrive à la fac, Hej ! tout le monde (attention surtout pas de bises), chacun est heureux de savoir qu’à 16h c’est le W-E ; une journée pépère s’annonce, exercices en binôme devant les ordinateurs de 9h à 16h (autant dire tout de suite, que nos yeux, à la fin de la journée, ressemblaient à des rubis, contenant une pupille en leur centre, et fuyant le moindre rayon de soleil ; un rayon traversant un verre rempli de pétrole aurait pu nous aveugler, c’est mon coté marseillais qui parle, on ne peut jamais s’en dépêtrer de ce petit bonhomme intérieur à l’haleine de pastis). On s’installe tous dans la salle, les ordinateurs portables sont là, ils contiennent tous un sortilège élaboré, dans des temps anciens, par des gens diaboliques, qui croyaient que cela pourrait servir un jour. Ce sort puissant s’appel SPSS, mélange de formules toutes plus élaborées les unes que les autres pour ainsi former un monstre, un programme exclusivement dévoué aux statistiques. Les travaux commencent, les erreurs s’enchaînent, 10h coffee break, 12h pas vraiment le temps de manger, il faut rattraper le temps perdu ou ce sort aura raison de nous, 14h travail terminé, enfin on peut partir. ERREUR, un des sorciers maîtrisant cette sorcellerie arrive et nous convoque, (je vais essayer de vous faire une traduction succincte, c’est un langage sombre et compliqué, de plus je ne me souviens plus trop des termes précis), il nous regarde et dit : « Fleu, zguinte böh , dé fleu dé bö dé euh », qui en langage statistique veut dire : « chaque groupe a ¾ d’heure pour préparer une présentation orale à présenter devant la classe, je repasse plus tard » (je vous avez dit qu’ils étaient vils). On se retrouve donc à 8 dans une pièce, une sorte de geôle, les bougres ! ils nous empêchent le repli stratégique ; les discussions commencent, ça part dans tous les sens, résultat : 5min avant la présentation on ne sait toujours pas quoi dire. Hop, toi tu fais ça et toi ça, ok tout le monde a son texte à dire, mais les deux french eux, ils ne savent pas comment le dire… Je suis chargé d’expliquer au tableau le premier test, Val le second. Je me lance.

Le projecteur est là, première pensée, « comment on l’allume c’te merde ?? »

Première phrase : « heu, how can I switch on this euh…? »

Etudiant ami : « here » et hop, et la lumière fut.

Deuxième pensée : « c’est bien Julien, bon début, bonne entrée en matière… »

Et c’est parti !

Moi : « euh, on this euh…we can see euh… a graph »

Le prof : «Hum hum»

Moi : «we can also see different densities, the A, the B and euh… the A, oh, euh... the same»

La goutte de sueur : «Splatch»

La mouche : « Bzzzzz»

Moi : « (râclement de gorge), euh, well, here and here, we can see the same densities, that’s because, euh, in this area, there isn’t a density competition euh…»

Troisième pensée : « Merde, mais il est où ce graph ?, quel con je suis devant le faisceau lumineux»

Moi : « euh, sorry ».

La deuxième goutte de sueur qui va rejoindre son amie : «Splitch»

Le prof : « Hum»

Moi : « So, this density is, euh…, merde comment, sorry, how… »

Aide extérieur : «Blabla Blabla Blabla»

La mouche : «Bzzzz»

Le prof : « Splatch la mouche»

La mouche : «Bzzzz Bzzz Bzz Bz splock le carrelage»

Voilà, après 10min de combat acharné contre l’envie de dire « et fuck » et la pensée « je vais y arriver », je sors : « euh, I think it’s enought », pour laisser la place libre à Valérie.

En gros, même combat, mais avec un peu plus de répondant et sans la mouche, et oui, vous ne voulez quand même pas qu’elle meure 2 fois ?! La pauvre, par contre, je peux me vanter et dire que Valérie m’a piqué une phrase, et oui : « euh, I think it’s enought ».

Voilà, nous sommes rentrés, lessivés, heureux de retrouver le lit que nous avions quitté le matin même. C’était notre vendredi 14 et euh, I think it’s enought…

Pour en revenir au squatteur du jardin.

Ju

Comme vous avez pu le voir, Val vous a donné son interprétation au sujet du squatteur. Etant donné que c’est moi qui tenais le bâton afin de soulever gentiment mais tout aussi fermement le sac, pour essayer de voir la tronche de la bestiole pleine de puces, il va de soi que je donne mon petit point de vue. Déjà, je n’apprécie pas les squatteurs, le loyer étant cher, il pourrait avoir la décence de participer aux frais, de plus, j’apprécie encore moins le fait que le peu de fois où l’on a pu le voir, euh, enfin, apercevoir, celui-ci préférait nous montrer son cul que sa tête. Donc là, non, ce n’est pas possible. En plus, le bouffeur de vers n’a pas l’air futé, on se demande si, depuis hier, il ne serait pas encore dans son sac en train de faire le tour du cul (de sac je précise). Bien fait pour sa gueule, euh son cul, euh, bon bref, bien fait pour lui et toc ! Non, promis, dès que je sens une odeur de viande faisandée, j’irai voler à son secours. J A ce qui paraît, c’est bon le hérisson…Je le verrais bien accompagné de riz dans son bain de sauce aux poivres, hum j’en salive d’avance. Pour en revenir à son grognement, je l’ai plus ressenti comme un « Casse-toi connard !!!» que comme un « Mais laissez-moi tranquille bande d'humains ! » mais après, il est vrai, chacun son interprétation…

Une histoire, de guerres, de magie et de merde.


Ju

Bon commençons par le commencement, déjà, le propriétaire s’appel Ulf Ganr¤t, et je trouve vraiment que cela ressemble à un nom de personnage ( je ne dirais pas héros cela lui ferait trop d’honneur), dans un roman de science fiction dans le genre donjons et dragons.
L’histoire de Ulfi commence le jour où ces aventuriers venues d’une lointaine contrée dans laquelle les gens font des états des lieux avant de signer un contrat, où même dans cette contrée les gens savent se servir d’une passoire (mais merci Ulf, cela valait le coup de nous en expliquer le fonctionnement pendant 20min, on ne sait jamais, ces envahisseurs pouvaient venir d’un pays sous-développé dans lequel l’eau chaude n’existe pas, sait on jamais ; donc merci pour toutes ces précisions qui nous ont fait perdre un temps précieux). Cette contrés, où, oh et puis non, l’histoire débute le jour où Ulfi a perdu la princesse Djavel et sa baguette magique, qu’elle avait elle-même appelée Zepropreté, dans la plus haute tour du plus grand pays appelé Fainéantise Town. Fainéantise Town était dirigée par le grand monarque Déchargéhusse IV lui-même héritier des tristement célèbres Déche et Teurie Mounicipalle. Ce pays était composé de nombreux sujets, tels les Champs y Gnons, deux redoutables et grandes familles chargées de la destruction des textiles avoisinant les points d’eaux (comme nous pouvons le voir sur ces photos, sur lesquelles une bataille se déroule entre un rideau de douche aux prises avec ses assaillants),




Parmi les nombreux sujets, nous avons aussi Mr Urineu et Mr Transpy chargés tous deux de la chambre (photo ci-jointe).

Cependant, certains sujets avaient développés des capacités telles qu’ils pouvaient se battre sur différents terrains, ces dernières avaient été un coup de pouce divin. Nous pouvons ainsi voir sur cette photo Mr Urineu, qui après copulation avec la déesse du temps, avait mis au monde le morveux Kalkaire, qui avec son visage recouverte de croutes, restait accroché aux parois des WC.


Le petit Kalkaire avait de nombreux amis, le jeune Spermcheuveuaiotremerdes surnommé Mélange surprise, localisé pour la dernière fois prés de l’évacuation du tuyau de la baignoire
en compagnie de toute sa famille.


Grande famille n’est il pas ?
Et n’oublions surtout pas la famille Kaka Pôpeau, trônant fièrement au fond du trou.


Cependant une toute petite famille, discrète habitée dans la pharmacie, la famille Cut ongles, dont voici les images, appréciez les car elles sont rares tellement cette famille est sauvage.

La famille des poinçonneurs ayant sévi sur tous les murs,

La famille Tarzan a aussi fait une brève apparition et a laissé les lianes,

La famille Algadonfs s’étant chargée des éviers,



Certains citoyens se la jouaient personnel, nous pouvons voir sur cet arrosoir des bandits de grands chemins, l’ayant stoppé net sur le plan de travail de la cuisine (endroit logique pour un arrosoir dégueulasse)…

Ou encore Mr frotezifrotemoi qui s’est attaqué sournoisement à cette pauvre chaise,

Sans oublier Mr Crach Ah, dégoulinant fièrement le long des verres,

Toutes ces photos mettent en scène des guerres, dont le dénouement pouvait laisser des traces,

Il y a déjà 6ans de cela, le preux Ulfi arriva dans ce pays, mais le temps passa et Fainéantise Town gagna, proclamant Ulfi roi, mettant ainsi un terme à la longue lignée des Déche et Teurie Mounicipalle, cependant un petit village résisté encore et toujours à l’envahisseur, une sorte de principauté, La fourtigrille. Voici l’image de cette citadelle impénétrable par les vieux garçons, toujours aussi belle qu’à son élaboration,


Mais vint alors deux aventuriers, ne parlant pas un mot Suédois, ils vinrent bouleverser ses habitudes. Ils décidèrent, aussitôt après avoir chassé l’ours de sa caverne, de nettoyer la vermine, en décidant de monter une alliance avec la principauté Fourtigrille.
Voici les images de cette guerre acharnée, dont les deux parties savaient dés le départ que l’issue de cette rencontre se résoudrait par la mort d’un des deux camps.



Val la foudroyeuse (du regard). (Une petite pensée pour le photographe, mort peu de temps après, des suites de ses blessures, causées par un sort de haine foudroyante puissance 10, ne consommant que 10% de mana, grâce à la combinaison gants enchantés et éponge magique +80% régénération de PE toutes les secondes).


Ju l’homme tronc manchot.

Et sans oublier l’homme dos manchot unijambiste sans tète, qui fut un allié durant cette bataille. Si un jour il sautille de dos dans le coin je vous le présenterai.

Puis vint le jour, je me souviens, c’était en l’an de crasse 2007, en Septembre il me semble, où l’un des parti céda sous les coups de l’adversaire, les images parlent d’elles mêmes.






C’est ici que se termine cette folle épopée, et comme beaucoup d’autres, sur une victoire de canard, à non mince, c’est une autre histoire ça. Durant cette bataille des armes chimiques ont été utilisé et en grande quantité. L’atmosphère s’en est trouvée grandement altérée ; l’air suffoquant du début, mélange de transpiration, d’humidité, de pieds, de vieux (car n’oublions pas que Ulfi dit le Crasseux, était un vieux garçon et dans tous les sens du terme), s’en est allé, vers de lointaines contrés, qui sait, peut-être au prés de son créateur. Un jour, le paquet nauséabond reviendra sur les lieux du massacre pour en reprendre possession, mais pour l’instant, nous sommes là.

Et c’est sur cet élan de bravoure que se termine Donjon et Cochon.

Ps : La direction tient quand même à signaler que Ulfi, avant de s’incliner, avait proclamé, devant l’assemblé formée par ses sujets, que le ménage avait été fait à fond et en particulier dans les sanitaires…….

La direction ne se tient pas pour responsable des nombreuses fautes d’orthographes et grammaticales que vous auriez pu trouver. Merci.